« Que sait-on ? Que pressent-on ? » : l’Institut Paris Region propose un diagnostic rassemblant les éléments de connaissance les plus récents, et qui vient en appui du Plan régional sur l’adaptation au changement climatique. Il aborde toute une gamme d’aléas : vagues de chaleur et canicules, sécheresses, retrait-gonflement des argiles, inondations par ruissellement et par débordement, feux de forêt. Les impacts sont mesurés dans une triple dimension : la sphère de l’individu (les Franciliens et leur cadre de vie), celle du vivant (la faune, la flore, les écosystèmes et leurs interactions) et celle des activités économiques (grands services urbains et ruraux). Une dernière partie alerte sur les effets systémiques : les possibles réactions en chaîne lors de la survenance d’un événement majeur. En conclusion, les auteurs rappellent que « les solutions [d’adaptation] seront de plusieurs ordres : techniques, organisationnelles, sociétales. Les solutions fondées sur la nature y prennent toute leur place ». Cette complémentarité des solutions doit éviter de tomber dans la « maladaptation ». Ils avertissent : « L’adaptation doit se penser aussi dans un souci de ne pas aggraver des inégalités et vulnérabilités déjà existantes, car les populations les plus vulnérables seront probablement celles dont les capacités d’adaptation seront les plus limitées ». Étude réalisée par Erwan Cordeau, Sandra Garrigou, Gabrielle Huart. Parution ; novembre 2022. Disponible sur institutparisregion.fr