Ce numéro de Traits urbains a été bouclé quelques jours après le scrutin européen et la dissolution de l’Assemblée nationale. Nos abonnés le recevront entre les deux tours des élections législatives anticipées.

 Dans la confusion du moment, les contenus de cette édition peuvent apparaître surréalistes. Il est question de lutte face au dérèglement climatique, avec une incursion dans des villes du Sud global ; de réinvention côtière en Martinique ; d’inscription de l’eau comme partenaire du projet urbain à Avignon ; de stratégies et projets niçois1 orientés pour une part importante vers la végétalisation… Et de bien d’autres sujets – régénération des friches, biodiversité, réemploi… – qui semblent complètement décalés par rapport aux résultats des urnes et à la configuration politique du Parlement européen. A l’heure de notre bouclage, la porte ouverte au Rassemblement national par le président de la République esquisse, entre autres conséquences néfastes, la perspective d’importants reculs en matière de prescriptions écologiques.

Et pourtant : la quasi-totalité des projets urbains et immobiliers se réfèrent à ces thèmes qui sont les outils d’un mieux-vivre pour tous et encouragent le développement de nouvelles filières d’activités. Les lecteurs de Traits urbains, issus d’un large horizon professionnel et politique, sont les acteurs de ces transformations, eux qui font l’effort d’aller vers un changement de modèles. Tenir bon dans la tourmente, c’est tout ce que nous pouvons leur souhaiter.

Marie-Christine Vatov, rédactrice en chef

1. A l’occasion du Forum des projets urbains de la Méditerranée, à Nice, prévu le 4 juillet, reporté au 5 septembre.

Dossier complet à lire dans Traits Urbains n°144 - juin/juillet 2024