Le Centre culturel international de Cerisy (CCIC) organise, du samedi 6 juillet au vendredi 12 juillet, un colloque [1] sur le thème de la prospective territoriale qui réunira architectes, urbanistes, ingénieurs, chercheurs et artistes. 

Alors que la planification écologique est contestée par une partie des citoyens et que les clivages autour du sujet environnemental s’intensifient, le Centre culturel international de Cerisy (CCIC) en Normandie propose de réfléchir le temps d’un colloque au rôle que peut jouer la prospective dans l’acceptation des défis d’aujourd’hui et le passage à l’action. Mettre en récit des futurs probables, et bousculer les représentations des habitants, peut être un bon moyen pour amorcer un changement sur un territoire. L’urbaniste Sylvain Grisot présentera les démarches prospectives qu’il souhaite mettre en œuvre, « destinées à faire voyager les décideurs dans des futurs inconfortables », la directrice générale du Pavillon de l’Arsenal Marion Waller interrogera l’avenir des villes, leur nouvelle esthétique, leurs nouveaux usages et enjeux politiques, et la neuroscientifique Samah Karaki expliquera pourquoi nos cerveaux ne sont pas, ou peu, adaptés à « une anticipation des évènements de long terme ». Que faire pour que les citoyens se sentent davantage concernés par l’évolution de leur territoire ? Quelles leçons tirer de la prospective d’hier ? Des questions auxquelles les nombreux conférenciers invités tenteront de répondre dès samedi au château de Cerisy-la-Salle (Manche). 

Inscription 

[1] Le colloque est organisé avec le soutien du Plan urbanisme construction architecture, et en partenariat avec le groupe AREP, la Communauté de communes Coutances, mer et bocage, le GIP Europe des projets architecturaux et urbains, le laboratoire AAU Cresson.  

Photo : château de Cerisy-la-Salle.