La question de l’engagement et de la montée en résilience a été posée, le 17 novembre, lors d’une journée organisée par France Villes et territoires durables (FVD). Pour le « grand témoin » Arthur Keller, spécialiste des risques systémiques et stratégies de résilience, « le processus de résilience doit être à la fois transformatif, collectif et culturel ». Une ambition qui ne va pas de soi selon Sébastien Maire, délégué général de FVD : « avant que le concept de résilience ne soit bien intégré localement, il faut un électrochoc, un travail d’acculturation en continu pour que les décideurs saisissent l’ampleur des défis posés par l’anthropocène ».

A travers des ateliers de co-construction, les participants ont émis des recommandations opérationnelles. Ils ont posé le diagnostic systémique du territoire (forces et faiblesses) comme « un préalable incontournable à l’élaboration de la stratégie ». Une stratégie de résilience territoriale « cimentée par la cohésion sociale » dont les collectivités se doivent d’être des « facilitatrices » pour « pérenniser et amplifier les dynamiques de lien social déjà existantes ».  FVD, le Cerema et la société de conseil Aristot se sont associés pour construire une boîte à outils opérationnelle, accessible sur le site https://francevilledurable.fr/