Quelques mois après avoir couronné des jeunes chercheurs pour leur travail sur la réduction de la pollution urbaine, la protection des oiseaux d’eau dans le bassin méditerranéen, et l’évolution des pratiques de consommation au regard des injonctions à la sobriété, le ministère de la Transition écologique, de l’Énergie, du Climat et de la Prévention des risques a lancé la deuxième édition de son Prix de thèse. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 29 novembre.

Créé en 2023 par le ministère chargé de l’écologie, ce prix vise à « soutenir et encourager la recherche dont les résultats sont de nature à apporter une contribution aux décisions publiques » dans le domaine de la transition écologique, en gratifiant trois chercheurs d’une somme totale de 9 000 euros. Sont autorisés à participer les titulaires d’un diplôme de doctorat ayant soutenu leur thèse en France entre le 1er janvier 2023 et le 29 novembre 2024 sur un sujet relevant du périmètre d’action du ministère, se rapportant à l’un des thèmes suivants : le développement durable, l’énergie et le climat, la protection de la nature et de la biodiversité, la prévention des risques naturels et technologiques, la gestion durable des ressources. « L’originalité du sujet et la rigueur de la démarche scientifique, […] la transférabilité des connaissances issues des travaux dans l’action publique », la capacité à imaginer des « solutions innovantes », seront autant d’éléments pris en compte par le comité de sélection scientifique présidé par Valérie Masson-Delmotte, directrice de recherche au Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), lequel sélectionnera six candidats. La décision finale reviendra au jury de l’administration composé de Brice Huet, commissaire général au développement durable, Paul Delduc, chef de l’Inspection générale de l’environnement et du développement durable et Guillaume Leforestier, secrétaire général du ministère.

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