La Métropole du Grand Paris poursuit ses initiatives en faveur des commerces de centres-villes, avec la création, jeudi 5 octobre, d’une Foncière Centres-Villes Vivants, dont le premier conseil d’administration a élu Patrick Ollier à la présidence et Marine Onfray à la direction générale.
150 millions d’euros investis dans 400 murs de commerce sur dix ans : telle est l’ambition que se donne la Sem afin de redynamiser les communes de la Métropole. Cette dernière s’associe à la Banque des Territoires (Caisse des Dépôts), la Chambre de Commerce et d’Industrie de Région Paris Ile-de-France, la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de la Région Ile-de-France, la Semmaris et le Crédit Agricole d’Ile-de-France, pour doter la société d’un capital de 25 millions d’euros, « voué à progresser jusqu’à 50 millions d’euros sur la période du plan d’affaires ». L’objectif : identifier les besoins des communes, acquérir des locaux et les louer à un prix en-deça du marché, pour lutter contre la vacance et redonner une chance aux commerces de proximité. La Foncière souhaite agir aussi bien « dans le neuf [que] dans l’ancien, en portage direct [ou] par des prises de participation dans d’autres foncières commerciales ». Celle-ci s’inscrit dans la continuité de la démarche Centres-Villes Vivants, initiée en 2018 par Patrick Ollier, président de la Métropole du Grand Paris et maire de Rueil-Malmaison, qui consiste à définir avec les élus une stratégie de revitalisation commerciale. En complément de cette aide technique, les maires en possession de fonciers auront « une maîtrise de long terme dans la programmation et l’aménagement de [ces] commerces » explique ce dernier.
TLF