Le Pavillon de l’Arsenal donne rendez-vous au cinéma Majestic Bastille le 6 février à 20 heures pour une projection du film Promised land suivie d’un débat sur la place qu’occupent les énergies fossiles dans la société.
La soirée « (Re)dessiner un monde sans énergies fossiles » est proposée en prolongement de l’exposition Energies légères qui se tient actuellement au Pavillon de l’Arsenal et qui sera présentée jusqu’au 17 mars. La formulation « Energies légères » apparaît comme un oxymore tant les infrastructures pour extraire, transporter et stocker de l’énergie sont imposantes. Une contradiction qui s’efface au cours de l’exposition avec la présentation de six « paysages (légèrement) modifiés […] où s’esquissent des lendemains post-carbone ». Toits parisiens ponctués de cheminées comportant des panneaux solaires bifaces, exploitations agricoles agrémentées de panneaux solaires orientables, éoliennes dont l’ancrage au sol se fait en plusieurs points pour limiter le béton, sont autant de solutions alternatives. Raphaël Ménard, architecte et commissaire de l’exposition, sera présent à la ciné-conférence. Le film réalisé par Gus Van Sant, suit deux représentants d’un grand groupe aux Etats-Unis qui proposent aux habitants d’une ville de campagne d’importantes sommes d’argent afin d’exploiter les ressources énergétiques qui gisent sous terre. Plus de dix ans après sa sortie, Promised land n’a rien perdu de son actualité, puisque le président américain Joe Biden vient d’annoncer un moratoire sur les nouvelles exportations de gaz naturel liquéfié, et que ce sujet risque d’être un point de tension lors des prochaines élections outre-Atlantique.