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Arcadis dévoile son classement mondial des villes durables
La société d'ingénierie, de conseil et de gestion de projets Arcadis a révélé fin juin la 6ème édition de son classement mondial des villes durables. Le classement se base sur les sustainable developpement goals de l’ONU, rassemblant des critères humains, économiques et environnementaux, ainsi que sur les progrès réalisés par les villes dans les dernières années. Il s’agit de mettre en avant les bonnes pratiques en matière d’urbanisme durable, alors que le groupe rappelle que nous sommes à 2000 jours de l’année 2030, censée être le pic des émissions mondiales de gaz à effet de serre tel que prévu par les accords de Paris.
Les villes européennes, tout particulièrement celles d’Europe du Nord et de l’Ouest, occupent une grande partie du palmarès (la première ville non-européenne, Séoul, n’arrive qu’à la 11ème place) et Paris se classe 14ème. Alors que la capitale française est reconnue pour son application de la ville du quart d’heure, la qualité de ses transports publics et de sa vie culturelle, le manque d’espace verts dégrade son score et l’empêche de rejoindre le top 10. Les deux autres villes françaises du classement, Marseille et Lyon se classent respectivement à la 31ème et à la 47ème place. Grande gagnante de cette édition, Amsterdam est saluée pour ses hauts revenus par habitant, son travail sur l’équité sociale et son investissement dans l’implémentation des énergies renouvelables.
Le Top 15 :
1. Amsterdam
2. Rotterdam
3. Copenhague
4. Francfort
5. Munich
6. Oslo
7. Hambourg
8. Berlin
9. Varsovie
10. Londres
11. Séoul
12. Stockholm
13. Edimbourg
14. Paris
15. Dublin
Vous pouvez retrouver l’intégralité de l’étude et du classement sur le site d’Arcadis : https://connect.arcadis.com/sustainable-cities-index-report-2024-global?origin_url=/en/knowledge-hub/perspectives/global/sustainable-cities-index-2024
(EE)
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Conférence de l’OID : « La sobriété n’est pas une tendance, pas une mode, mais une lame de fond »
Le 3 juillet se tenait la conférence « Quelles sobriétés pour quel immobilier ? » organisée par l’Observatoire de l’Immobilier Durable (OID) à l’Académie du Climat (Paris 4ème). La prise de parole inaugurale a été l’occasion pour Odile Batsère, présidente de l’OID, d’avancer que « la sobriété appartient à l’ère de la post-croissance » et pour Loïs Moulas, directeur général de l’observatoire, d’affirmer que « la sobriété n’est plus tabou mais elle relève de compréhensions différentes d’un acteur à un autre ».
La première table ronde, portant sur les imaginaires de la sobriété, a été l’occasion de rappeler que, si la sobriété est débattue en France, cela reste une exception au sein des pays de l’OCDE, quand bien même elle est presque exclusivement traitée dans l’Hexagone sous le prisme de la comptabilité énergétique alors que son sens original englobe des enjeux de redistribution des richesses et de justice sociale. Les intervenants se sont également entendus sur le fait que le mot « sobriété » ne convient pas parfaitement au concept qu’il décrit, renvoyant au sevrage de boissons alcoolisées alors que le sens qu’on veut lui donner renvoie à la tempérance, à la « suffisance » (traduction littérale du terme « sufficiency » qui s’utilise en anglais pour parler de sobriété) visant à trouver un juste milieu entre la misère et l’excès de confort.
Thierry Salomon, vice-président de l’association Négawatt, a ensuite montré les pistes qui peuvent être creusées pour une meilleure sobriété dans l’immobilier. Il s’agit d’abord de distinguer trois types de sobriété : dimensionnelle (qui prévoit une taille juste et un bon dimensionnement), d’usage (qui maximise le niveau et la durée d’exploitation) et de mutualisation (qui met en commun les usages). Dans le secteur du bâtiment, l’association estime à 30% les gains potentiels avec pas ou peu d’investissements monétaires. Cela serait rendu possible dans le résidentiel avec des économies sur le chauffage et l’eau chaude et dans le tertiaire sur la ventilation, l’éclairage ou la climatisation.
Durant la deuxième table ronde, sur les définitions et pratiques de la sobriété dans l’immobilier, Alain Resplandy-Bernard, directeur général de la Direction de l’immobilier de l’Etat, a pointé « une obligation de sobriété si on veut prendre au sérieux la transition écologique ». Celle-ci passe d’abord par une comptabilité du bilan carbone des bâtiments publics (environ deux millions de tonnes eqCO2 par an) représentant 96 millions de mètres carrés et pour lequel l’Etat a investi 4 milliards d’euros sur les cinq dernières années afin d’en rénover thermiquement une partie.
Cette volonté d’une comptabilité carbone est partagée par Astrid Weill, directrice générale de Groupama Immobilier, pour qui « on a deux poches : une avec des sous et l’autre avec du carbone. Il faut apprendre à compter avec du carbone ». Elle souligne également que pour elle la sobriété est un luxe car « le vrai luxe c’est celui qui va avec la planète ».
Céline Crestin, directrice de la stratégie et du développement responsable de Paris La Défense, a rappelé l’objectif de faire de La Défense le « premier quartier d’affaires post-carbone du monde » quand bien même celui-ci a été pensé « en dehors des cadres de la sobriété, comme un symbole de la grandeur de l’économie française moderne ». Pour elle : « être moderne c’était le principe du quartier d’affaires à l’origine, aujourd’hui on passe à autre chose ».
Il s’agit également pour Julien Pemezec, directeur général de Woodeum x Pitch Immo, de viser d’autres modèles. Assumant que l’industrie a été « mauvaise élève » sur la sobriété, il rappelle « qu’il a dix ans on ne savait même pas mesurer le carbone et on ne savait pas où faire la chasse aux économies de carbone ». Il s’agit maintenant d’appliquer des solutions sur la base des nouvelles connaissances à notre disponibilité car « demain on ne nous laissera plus construire si on ne fait pas l’effort maintenant ».
Etienne Eline
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À quoi pourrait ressembler l’habitat collectif de demain?
Les lauréats de la première édition du Prix européen pour le logement collectif ont été reçus le 20 juin au centre d’architecture bordelais Arc en rêve pour recevoir leur récompense. Une exposition leur sera consacrée cet automne à l’Institut d’architecture du Pays basque de Saint-Sébastien (Espagne), puis au centre Arc en rêve.
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Palmarès des promoteurs: 19 porteurs d'innovation
Le Palmarès du Classement des Promoteurs 2024 (36e édition) a été dévoilé mardi 18 juin à l’occasion d’une soirée au Pavillon d’Armenonville à Paris en présence des représentants des principales sociétés françaises de promotion immobilière.
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Les nouveaux dess(e)ins du périurbain
La Fédération nationale des agences d’urbanisme remet le périurbain à l’agenda. Elle a lancé le 28 mai un cycle de réflexion intitulé « Les nouveaux dess(e)ins du périurbain », en partenariat avec le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, l’ANCT, la Banque des territoires et SNCF Immo. Il s’agit de proposer une ingénierie renouvelée pour « produire de la territorialisation périurbaine plus intégrée, réfléchie, planifiée et adaptée aux enjeux socio-environnementaux contemporains ». La démarche durera 18 mois et sera ponctuée par 4 séminaires in situ sur les thèmes « Foncier, formes urbaines, habitabilité » à Rennes, « Services, équipements et économie » en Ile-de-France, « Mobilités et recompositions territoriales » à Saint-Etienne et « Renaturation et transition socio-écologique » à Avignon.
MCV
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